Who's Who
Le who’s who Français est un dictionnaire biographique publié depuis 1953 qui liste les personnes vivantes « qui comptent » en France et naturellement les élèves des écoles les plus prestigieuses sont les mieux représentés. Plus inattendu est d’observer que l’on y retrouve 79 personnes diplômés de l’ESC Rouen.
Il est vrai que très récemment un des diplômés de cette école, Jean-Baptiste de Franssu, a été retenu au sein des IOR (la banque du Vatican) par l’Homme en blanc de Rome afin de prendre en main la gestion des actifs de la banque et la fidélisation des clients. N’entendait-on pas dire dans le passé l’implication de cette banque dans diverses affaires ? N’était-elle pas réputée infiltrée par des intérêts louches ? Réjouissons-nous puisqu’il s’agit d’un Français qui a le défi de relever ce challenge.
Serait-ce pour des travers analogues qu’un autre pape du monde des loisirs en Europe a choisi un autre ESC Rouen, Charles Antoine Pinel, pour diriger sa structure principale P&V Tourisme ? Si ce n’est que, cette fois, la transparence n’étant pas de mise dans ce monde destiné à faire rêver, l’on ne sait pas réellement quelle est la mission qui lui est confiée. Pourtant n’entend-on pas dire l’implication dans diverses affaires avec le fisc, avec des prestataires de toutes origines… ? Ce groupe n’est-il pas réputé infiltré, voire dirigé, par des comportements louches ou à tout le moins loufoques –contrôles à-tout-va des locataires des propriétaires, pression sur ces mêmes locataires pour un usage plus dense des prestations de P&V-, …. ?
Et pourtant combien celui qui prêche le toujours ensemble (M. Brémond) , serait-il inspiré de s’imprégner des méthodes de François ! P&V n’a-t-il pas tout intérêt à la transparence sur la gestion financière et extra financière de son entité de gestion de ses biens ? En expliquant sa méthode son directeur n’y gagnerait-il pas ? Devenir la boussole pour le monde des loisirs et l’ensemble des sociétés de vacances ne serait-il pas un destin enviable ? Peut-être même que sa performance financière globale surprendrait et inviterait des investisseurs privés et institutionnels à une gestion plus éthique… ?
Comment l’un des Pinel ne peut-il pas entendre l’autre ? Très récemment Sylvia s’interrogeait sur la fracture touristique citant un recul régulier chaque année du nombre de vacanciers. Le tourisme reste en fait un vecteur d’inégalité puisque l’on sait que seuls 46% des Français partent en vacances et un quart assurent les 2/3 des départs.
Comment en sommes-nous arrivés là ? En fait les sociétés occidentales ont conçu des systèmes dans lesquels chaque petit bonheur doit coûter et rapporter. On baptise donc, ensemble, ce petit bonheur, on le transforme en industrie susceptible de générer des profits par la mise au point d’une technique qui doit être la plus performante possible et on l’intègre à un ensemble de mesures de rationalisation de chaque domaine de l’activité humaine. Il s’agit d’un fantasme, d’une idéologie technicienne, qui consiste, toujours ensemble bien sûr, à faire de la technique non plus un outil mais une idéologie censée nous permettre d’améliorer en tout domaine les performances.
Comment ré-enchanter le monde des loisirs ? C’est une bonne question. Mais cette fois il faut dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. Et le faire ensemble.
Passons sur les écoles… Nous sommes dans le Var, et lorsque l’on sait que même la CCI du Var dispense des formations liées au tourisme (cf P. Picot), alors, revenons autour d’une table. Ensemble, pour construire un autre futur.
Nous, nous n’avons pas d’autre choix à court terme. Vous non plus quel que soit le terme mais vous ne l’avez toujours pas compris. Ne dit-on pas qu’une entreprise ne meurt jamais de ses points faibles mais toujours de l’exacerbation de ses points forts ?
A très bientôt. La rédaction.
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