Cap Estérel : qui doit changer ?
À tous ceux qui nous disent l’importance de
messages positifs
pour accompagner le développement de la station
À tous ceux-là nous leur disons que nous sommes totalement d’accord.
Alors pourquoi me direz-vous êtes-vous capable d’écrire des billets qui ne témoignent pas d’une réelle harmonie ? Des billets qui ne donnent pas envie de venir sur ce site ? Pourquoi êtes-vous capable d’écrire des choses qui nous taillent comme me le rapportez récemment un des acteurs de cette station ?
Eh bien, tout simplement parce que nous sommes trop souvent en réaction et que nous devons sans cesse, faire face à des agressions, faire face à des transgressions, faire face à l’adversité, faire face à la tricherie, faire face au manque de respect.
Notre seule force est notre engagement et l’écriture alors ne nous demandez pas, de grâce, de nous couper les deux mains : ce n’est tout juste pas possible.
Nous sommes capable d’apporter une réelle valeur ajoutée et nous l’avons démontré depuis longtemps, nous sommes capable d’avoir une attitude de partenaire et nous l’avons démontré (si certains en doute n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées et nous vous adresserons une liste de tout ce que nous avons pu faire cesser, de tout ce que nous avons pu initier, …) mais ne nous demandez pas de nous taire face à l’adversité, ne nous demander pas de nous taire face à la tricherie, ne nous demandez pas de nous taire lorsque nous ne sommes pas respectés.
Récemment nous avons participé à un contrôle des comptes de l’Ascape et le compte rendu diffusé, au-delà même des participants, transforme les faits et les propos de l’intervenant réduisant de fait l’impact d’une des découvertes : dans les faits, les responsables du bureau imputent 180 € par jour de charge, en sus des frais de déplacement, conséquents pour certains, sans même que les autres membres du bureau soient informés – « VERGOGNE »- Je n’évoque même pas les contrats tri-annuels de plus de 500 millions d’euros passés, sans cahier des charges, et bien entendu sans mise en concurrence. Je pourrais continuer sur des pages entières cette liste tant la situation est dégradée mais il n’est probablement pas raisonnable de tout dire.
D’une manière générale cette personne responsable de la filiale syndic du groupe de loisirs ne souhaite pas aller sur le terrain de la transparence, n’est pas capable de voir ses mandataires comme des partenaires parce qu’elle ne voit que des opposants, n’est pas capable tout simplement de faire son métier selon les codes du professionnalisme, enfermée qu’elle est dans un état d’esprit de suspicion et de rapports de force.
Pourquoi un tel comportement ? Pourquoi de telles craintes ? Pourquoi de telles peurs ? tout simplement parce que l’assise est fragile : le groupe favorise les transgressions, par exemple fiscales, et le comportement est fragile parce qu’il n’est pas assis sur une capacité de travail et une compétence assurant une réelle assurance en toutes circonstances : pensez donc 171 000 € par an d'honoraires facturés à l’Ascape, avec pour seule justification une liste partielle de quelques finalités, sans occurrence de réalisation, et sans objectif de qualité bien entendu.
Sur le plan des copropriétés ce comportement est également suicidaire puisqu’il n’est pas possible de travailler en harmonie et dans la légalité. Observez des faits récents : on donne notre accord, nous Président et vice-président du conseil syndical d’une copropriété, pour effectuer le contrôle des comptes à la date qui lui convient et non pas à la date qui nous convient, soit. Eh bien, encore une fois cette dame transgresse toutes les règles, et au-delà des règles, tous les codes de bonne conduite pour dépasser ce rendez-vous du contrôle des comptes et convoquer, sous son autorité, sans nous informer, un conseil syndical : on croît rêver.
Nous demandons de porter telle question à l’ordre du jour d’une assemblée générale d’une copropriété et feignant de s’appuyer sur les réponses des avocats internes à ce groupe elle nous livre alors une réponse non conforme à la législation. En effet un syndicat de copropriétaires a la personnalité morale et donc à ce titre peut donc décider d’adhérer à tel ou tel collectif car aucune disposition de la loi de 1965 et des décrets de 1967 ne l’interdisent. Encore une fois ce type de position interpelle sur l’éthique des personnes et du groupe.
Nous ne sommes pas des révoltés obscurs, nous ne sommes pas des opposants idéologiques mais ne nous demandez pas d’être des affidés, d’être des inféodés pour satisfaire des intérêts personnels, ne nous demandez pas de nous taire face au laxisme et à la tricherie.
Nous avons largement dépassé aujourd’hui les syndromes de la tétanie, du bouc émissaire et de l’auto flagellation.
En revanche l’avenir nous intéresse et c’est là que nous comptons passer nos prochaines années et rassurez-vous nous savons plus que d’autres que le bien l’emporte toujours sur le mal. Partagez avec nous notre espérance.
AM
© Philippe Pons
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